Une approche quantitative de la résistance
Le galvanomètre
En 1820, Hans Christian Oersted et André-Marie Ampère ont découvert qu’un courant circulant dans un fil produisait un couple sur une aiguille de boussole dans une direction perpendiculaire au courant. Cette découverte a conduit à la création du galvanomètre tangentiel non étalonné.[1][2] Ces dispositifs utilisent un courant pour déplacer une aiguille aimantée en présence du champ magnétique terrestre. Malheureusement, chaque instrument avait une constante d'étalonnage inconnue en raison de la variabilité et de l’orientation du champ magnétique terrestre à proximité du lieu de test.
Une source de différence de potentiel constante
Deux ans plus tard, Thomas Seebeck a découvert que deux métaux dissemblables, dont les jonctions sont maintenues à deux températures différentes, provoquaient une déviation de l’aiguille d’une boussole placée à proximité d’un fil. Seebeck a attribué ce phénomène au magnétisme, mais d’autres scientifiques de l’époque pensaient qu’il générait une tension.[3] Cet effet thermoélectrique permettait de produire de manière fiable une source de différence de potentiel constante, chose que les piles voltaïques de l’époque ne pouvaient pas réaliser.

En 1825, un demi-siècle après que Cavendish eut réalisé ses expériences inconnues et rudimentaires, et avec deux nouveaux outils en main, Georg Ohm utilisa le thermocouple et un galvanomètre pour déterminer quantitativement la relation entre le couple sur le galvanomètre et la longueur d'un fil de connexion. L'équation suivante est le résultat de l'expérience d'Ohm.

Notes de bas de page :
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(2) https://en.wikipedia.org/wiki/Galvanometer#History
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(3) https://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Johann_Seebeck
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(4) L’équation de la section 7.6 de « Teaching Introductory Physics » d’Arnold Aron diffère des variables utilisées dans le traitement de Wikipédia sur le sujet.
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(5) Page 201 de « Enseignement de la physique d'introduction » d'Arnold Aron
Article 7.6